Les angoisses du dimanche soir

Depuis notre enfance, le dimanche soir est synonyme de retour aux contraintes. Comme une fin des vacances, mais qui reviendrait toutes les semaines…

Comment transformer les angoisses du dimanche soir en tremplin bénéfique et revigorant ?

Depuis tout petit, il y a ceux qui se réjouissent de retourner à l’école, et ceux pour qui c’est un véritable calvaire, qui se transforme rapidement en angoisses du dimanche soir.

Chemin faisant,  la boule au ventre peut même grossir, pendant les études, puis lorsqu’on travaille.

Allant de la simple mélancolie au malaise le plus profond, l’état psychique à l’approche du dimanche soir peut être source de mal-être, nous engageant bien négativement dans la semaine à venir.

Pour certain(e)s d’entre nous, des stratégies d’évitement se mettent en place. Comme s’il fallait vite trouver quelque chose à faire le dimanche soir, s’abrutir devant des émissions télés stériles, quoi que ce soit pourvu qu’on oublie que demain…c’est Lundi. Et tout ce à quoi on a tourné le dos vendredi (« Le vendredi c’est permis« , version française de « Thanks God It’s Friday« ) va revenir, abordé avec encore moins d’entrain.

Avoir le contrôle de ce que l’on veut faire (se lever plus tard, rencontrer des amis ou traîner à la maison…) semble l’apanage du weekend. Et l’on sait bien que dès Lundi, c’est fini. Il va falloir se lever peut être plus tôt, interagir avec des personnes que l’on a pas forcément envie de voir (notre chef, certains collègues), faire un job qui ne nous intéresse peut être pas)…

Oui mais !

bien être

1- C’est inévitable qu’il y ai un lundi après le dimanche
2- L’idée que l’on se fait des choses influe sur la perception que l’on en a
3- La fin d’un weekend, c’est aussi l’occasion de se positionner correctement pour aborder les contraintes à venir  avec plus d’envie!

Voici deux recommandations pour surmonter les angoisses du dimanche soir:

Mettre en place un rituel d’apaisement: 

Utiliser le temps libre du weekend pour faire le point. Tout comme il est intéressant d’avoir un petit carnet (ou une appli) sur lequel on note le bilan de notre journée; ce que l’on a réussi, ce qui nous a fait de la peine, ce qu’on aimerait avoir fait; on peut tout à fait faire le bilan de la semaine écoulée.

Pour ceux/celles qui ‘valident’ leur journée quotidiennement avec leur petit carnet, cela peut être la récapitulation de ce qui a été consigné. Pour les autres, c’est simplement se rappeler ce qui était important pour nous la semaine passée. Le faire avec bienveillance cependant, là il n’est pas question de s’autoflageller, mais de voir avec d’un œil détaché des événements ce qui était bien la semaine passée, ou ce que l’on a appris !

prendre des notes

L’air de rien, en faisant le bilan de la semaine passée, on se confronte à…ce qui nous attend demain. Ce faisant, on change l’idée que l’on se fait de ce futur-très-proche qui nous stresse…

Le deuxième bonus? Quel plaisir que de relire ses notes pour réaliser que ce qui avait tellement d’importance et d’influence négative sur notre bonne humeur n’est peut être plus là, ou différent ou simplement était surestimé (toujours le point de vue qui change la « réalité »).

Donc, le dimanche en fin d’après midi, ou le soir, j’écris les faits marquants de la semaine passée.

Prendre un nouveau départ:

Une fois que le bilan est fait, il reste du temps transformer un petit peu (ou beaucoup) les attentes pour la semaine à venir. Et se faire plaisir !

Pourquoi ne pas se préparer des cookies très simples ou,  mieux encore les fameux Biscuits de la Joie de Hildergarde von Bingen? Non pour les dévorer compulsivement le dimanche soir devant la télé !

cookies pour le bonheur

Mais les disposer dans un bocal et en apporter un chaque jour au travail. Mais attention, ces cookies sont pour soi. En revanche, ils peuvent susciter l’intérêt de nos collègues, et là, pourquoi ne pas en préparer pour partager (mais toujours s’en garder pour soi). C’est le petit plaisir égoïste qui veut dire à notre mental ‘Je m’aime, je prends soin de moi’

NB: ne pas confondre le petit plaisir que l’on se fait, et la compensation de la frustration de la fin du weekend. Ce qui est important dans ce ‘rituel’ n’est pas le gâteau dégusté, mais le temps que l’on s’accorde à préparer quelque chose pour soi et pour les jours à venir.

Et puis, comme nous sommes sur forcemajeure.com, il y a aussi des musiques et exercices pour limiter les angoisses ou simplement se relaxer. Si vous n’aimez pas les cookies (cela existe?), vous pouvez aussi planifier un moment pour vous en écoutant tranquillement de la musique douce.

L’important, c’est de vous recentrer sur votre force intérieure et être tranquille et confiant pour reprendre le quotidien demain… et fini les angoisses du dimanche soir !