Le Karma

Karma (en sanskrit कर्म, de la racine kri, signifie acte, action) est un terme utilisé dans plusieurs religions orientales, il désigne le cycle des causes et des conséquences lié à l’existence des êtres sensibles. Le karma est la somme de ce qu’un individu a fait, est en train de faire ou fera. Dans les religions incorporant les concepts de réincarnation ou de renaissance, les effets de ces actes karmiques se répercutent sur les différentes vies d’un individu.

La loi du karma est un concept central dans nombre de religions indiennes, telles que l’hindouisme, le sikhisme, le bouddhisme ou le jainisme. Chaque être y est responsable de son karma, et donc de sa sortie du Saṃsāra. Les premières références au karma auraient pour origine les Upanishads.
Pour les bouddhistes, le karma que l’on crée en agissant, que ce soit avec le corps, la parole ou l’esprit, est essentiellement favorable ou défavorable, positif ou négatif (kusala ou akusala en sanskrit ; ces termes n’ont pas de traduction exacte en français : sens global pour kuçala : juste, approprié, convenable, bon, bienveillant, et pour akuçala : leur contraire), en fonction de l’état d’esprit qui sous-tend l’action.

Ainsi, si l’on donne quelque chose à quelqu’un de manière désintéressée, on crée du karma positif. Ce n’est pas le cas, en revanche, si l’on donne parce que l’on attend quelque chose en retour. Enfin, le karma créé peut donner ses fruits dans cette vie ou dans une vie future.

Dans le bouddhisme ancien, pour produire un karma, il faut réunir l’intention d’agir, l’acte lui-même et la satisfaction d’avoir agi. En dehors de ces conditions, l’acte ne produit pas de karma.

Il existe un très grand nombre d’actes nuisibles, mais on peut les ramener à dix.
Trois pour le corps : le meurtre (et le suicide), le vol et l’inconduite sexuelle ;
quatre pour la parole : le mensonge, la calomnie, les paroles blessantes et les paroles inutiles ;
et trois pour l’esprit : la convoitise, la malveillance et les vues fausses sur la nature essentielle de la réalité.

Les dix actes positifs consistent à abandonner les dix actes négatifs.
Il s’agit de protéger la vie des êtres animés, de pratiquer la générosité, et d’avoir une conduite éthique, de dire la vérité, de créer l’harmonie entre les gens, de parler de manière pacifique et de tenir des propos sensés ;
d’avoir peu de désirs tout en étant satisfait de ce que l’on a, de développer la bienveillance en soi et d’adhérer à ce qui est authentique (loi du karma, réincarnation, etc.).

En résumé:
Sont négatifs les actes engendrés Par le désir, la haine et l’ignorance ; Ils sont la source de toute souffrance et des états d’existence inférieurs. Sont positifs les actes qui résultent de l’absence de désir, de haine et d’ignorance ; Ils engendrent les mondes heureux Et le bonheur dans toutes les vies.

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