Rajas les cycles de vie

Rajas est le deuxième élément du triptyque sur l’essence et les cycles de la vie. Aussi appelées Guna et présentes dans  l’Ayurveda, les gunas se répartissent en trois substances essentielles :

  • sattva, la pureté, la vérité ;
  • rajas, l’énergie, les passions, la force, le désir ;
  • tamas, l’obscurité, les ténèbres, la lourdeur, l’inertie.

Après avoir publié un mp3 gratuit sur Tamas, voici le moment de partager Rajas, énergie de vie, illustrant la continuité, l’expansion.

Dans le chapitre quatorze de la Bhagavad-Gita est exposé la triade (triguna) composée des trois qualités inhérentes à la Nature Originelle (Prakrti). Dans ce chapitre Krishna explique de manière détaillée à Arjuna la nature des trois guna. Ces trois guna sont:

sattva : la vérité qui est attachée au bonheur et à la connaissance;
rajas : l’instinct lié aux tendances et à l’action;
tamas : l’obscurité qui procède de l’ignorance (avidya) et qui enchaîne le Jiva à la stupidité, la paresse et l’engourdissement.

rajas

Pour illustrer Rajas, j’ai choisi des mélodies très légères au piano  et le son des criquets et du feu de bois au bord de la plage. Des nappes aériennes viennent apporter de l’élévation à ce mp3 de relaxation très doux et calme.

 

Durée: 5’00. Compositeur: phoebus pour forcemajeure.com

 

 

 

 

A propos de la Bhagavad-Gita (le chant du Bienheureux):

Bhagavad-Gita

La Bhagavad-Gîtâ

Poème mystique de 700 versets, inséré dans la grande épopée anonyme du Mahabharata, La Bhagavad-Gîtâ, « le chant du Seigneur », est considérée comme la « Bible de l’Inde ». Le dieu Krishna, avatar de Vishnu (voir Mythes et dieux de l’Inde), prenant la forme d’un conducteur de char, expose ici, au jeune guerrier Arjuna, une doctrine portant sur l’action, la discrimination, la connaissance et la dévotion.

La présente traduction est de Camille Rao et, Jean Herbert, indianiste bien connu, qui est aussi le préfacier. Le volume comprend un glossaire, un index et des « définitions psychologiques » importantes. Parmi les innombrables commentaires écrits sur ce texte, celui de Shri Aurobindo (1872-1950) offre l’intérêt du regard d’un homme qui se retira de la vie publique après une carrière politique ardente pour rechercher une religion synthétique universelle. Fondateur, en 1926, d’un ashram dont il fut le gourou très influent jusqu’à sa mort, il a su adapter la pensée indienne à la vie moderne. Formé en Occident, il rend ici accessible pour nous ce grand trésor spirituel. –Colette-Rebecca Estin