Vaincre et surmonter ses peurs

Tout d’abord, il convient d’identifier la peur qui nous fait souffrir.
Ensuite, la confrontation et l’acte de surmonter sa peur sera d’autant plus efficace que l’identification aura été effective.

La peur existe depuis la petite enfance (peur que la maman qui s’est éloignée ne revienne pas, par exemple) et constitue une forme de protection par la suite pour identifier les risques et dangers potentiels.
En cela, la peur n’est pas néfaste.
C’est uniquement lorsque la peur, qui est un phénomène naturel, empêche toute action qu’elle devient un handicap et un mal à soigner.
Quelques indices lorsque la peur devient ‘nocive’:
– Lorsqu’elle survient sans raison ;
– Elle devient permanente ;
– Elle perd sa fonction d’aide aux changements de la vie  et devient souffrance
– Elle provoque un état dépressif ou de phénomènes de dépendance (pharmacologique, alcoolique, toxicomaniaque, relationnelle).

La personne a alors beaucoup de mal à prendre une décision ou choisir, étant soumis au doute perpétuel.

Comment identifier précisément la peur dont on souffre?
Il faut distinguer l’angoisse des peurs dont la cause est connue, par exemple dans les phobies où le déclencheur est bien identifié, ou bien de la peur normale quand on est dans une situation de danger.

L’angoisse peut se manifester dans bon nombre de pathologies, notamment les troubles anxieux comme le trouble panique, l’agoraphobie, les phobies sociales, l’anxiété généralisée, et les troubles obsessionnels compulsifs, mais aussi dans d’autres cas comme la dépression par exemple.
Les symptômes de l’angoisse sont donc les manifestations psychologiques et physiologiques de la peur.
Ces manifestations physiologiques ne sont pas forcément toutes présentes. Chaque personne répond de façon différente aux angoisses, et peut présenter un ensemble de symptômes plus ou moins limités par rapport à tous les signes de la peur.
Le fait de ressentir des peurs sans cause apparente peut générer chez les personnes angoissées la peur de perdre le contrôle de soi

Comment alors confronter et réduire les aspects néfastes de ces peurs?
Pour lutter contre ces peurs excessives, il faut d’abord ne pas en avoir honte. Il faut se dire qu’on n’est pas plus responsable de ces peurs que d’avoir une allergie, une hypertension artérielle, ou du diabète… Il ne faut donc pas culpabiliser, mais considérer ses phobies comme le dérèglement d’un phénomène de peur au départ naturel.
Ensuite, pour remettre la peur à sa juste place, il s’agit d’apprendre à la maîtriser, avec des travaux pratiques. Ces « exercices » consistent à se confronter à sa peur, de manière progressive et surtout très régulière. En faisant ce travail de manière consciencieuse, on arrive à modifier sa biologie de la peur : le cerveau, ou plus exactement l’amygdale cérébrale qui est le centre de la peur, commence à réagir différemment.

Quelles techniques sont utiles pour vaincre ses peurs?
Pour affronter sa peur, on peut suivre une psychothérapie de la peur qui s’appuie sur la Relaxation, l’Hypnothérapie (l’Hypnose Ericksonienne), l’auto-Hypnose, la Programmation-Neuro-Linguistique (PNL), la stimulation du cerveau gauche /droit, les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC), l’EMDR.
L’hypnothérapie a gagné au cours des années une grande respectabilité pour le rôle thérapeutique qu’elle joue dans la gestion de nombreuses affections qui sont en relation avec le stress, la peur et l’anxiété. Décider d’agir, le vouloir véritablement vous permettront de vous défaire de ce handicap.

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